AGACEMENTS

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LE GRAND RASSEMBLEMENT DE SEGOLENE

Salut mes canards,

 

Voilà quelques semaines que je ne me suis pas exprimé sur la politique intérieure de notre beau Pays d’en France. Est-ce le caractère estival des temps actuels qui me pousse à un certain relâchement ? D’autant que les oscillations juilletistes du thermomètre pourraient faire douter le commun de l’existence de l’été.

Trêve de digressions météorologiques, ami lecteur, tu ne me donnes pas la joie de me lire pour la seule contemplation plaintive des cieux assombris, mais plutôt pour cet irréel talent narratif qui est le mien. Tu me pardonneras assez facilement, je pense, cet excès de vantardise, partant du principe que l’on est jamais si bien servi que par soi-même.

Alors je reprends le clavier une fois de plus et pour rire de bon cœur à l’occasion d’une déclaration pré-électoraliste corporatiste de cette « chère » Ségolène qui décidément, n’en rate pas une pour nous éclater la rate.

Elle qui prétend avoir tiré les enseignements de sa défaite électorale nous prouve avec un éclat aveuglant qu’elle continue à prendre le bon Peuple pour un troupeau d’abrutis amnésiques.


Alors je me dis que peut-être Marcel est-il prêt à avaler n’importe quoi pourvu que cela lui fasse oublier son tiers provisionnel ou l’ennui de sa morne existence. Mais alors me diras-tu ami lecteur, toi qui te nourris de mes mots comme on se délecte de l’onde pure et légère d’une source de montagne après une randonnée éreintante, de quoi s’agit-il ? Pourquoi s’en prendre une fois encore à cette « combattante humanisto-féministo-démago-socialiste » alors que d’autres évènements plus graves secouent aujourd’hui la planète ?


Et bien d’abord, parce que ce sont les vacances et que j’ai moi aussi le droit de sombrer dans la facilité. Ensuite parce que malgré tout, je l’aime bien cette Ségolène et qui aime bien châtie bien et tant pis pour le lieu commun. Mais j’avoue qu’à ce niveau là, ça frise la déclaration d’amour. Mais que veux-tu, je ne suis pas ingrat, elle donne souvent matière à mon inspiration.

Non sérieusement, elle me gonfle à me prendre pour un imbécile. Je m’explique…


A l’occasion de la campagne pour les primaires socialistes, elle se la joue première de la classe. Pendant que ses camarades de roseraie sont en vacances, elle bosse, elle, elle fait campagne elle, elle nous écoute, elle… et elle a des idées, des propositions à faire. Non sans blague ? Le scoop de l’année !

Mais ce qui m’a le plus fait marrer c’est sa volonté de rassembler depuis l’extrême gauche, en passant par « les centristes humanistes » et même jusqu’aux gaullistes. Moscovici s'en est presque étouffé, je cite : "bon là, faudrait pas qu'elle aille plus loin".

Ben voyons ! C’est sûr, elle est totalement crédible ! Tout d’abord, je doute que les extrémistes de gauche fassent confiance à un pur produit « made in ENA », vous savez, l’Ecole Nationale d’Autisme… ça vous forme des gens totalement en connexion avec le prolétariat révolutionnaire ; et puis, depuis les hauteurs de Boulogne Billancourt, on contemple mieux la misère du Peuple.


Ensuite il y a les centristes humanistes… ah la belle formule ! Ça ne veut rien dire du tout, mais qu’est-ce que ça fait bien au JT de 20h00 ! J’aurais aimé que le PUJADAS de service lui demandât la signification de ce nouveau courant de pensée. Moi, j’ai beau chercher, je ne trouve pas.


Enfin elle a fini en beauté, en racolant jusque dans les rangs des gaullistes. MORT DE RIRE ! Elle qui se revendique de Mitterrand et de son héritage…


Eh bien parlons-en de cet héritage : Tout d’abord le personnage, ancien résistant à veste retournée puisse qu’après avoir été décoré par Pétain de la « francisque » et fréquenté les milieux d’extrême droite d’avant guerre, il a su assez habillement changer de camp au bon moment pour finir avec les « gentils » à la fin de la seconde guerre mondiale. Soit, on est jeune, tout le monde peut se tromper, on est jamais à l’abri d’une étourderie de passage. Le temps passe, il prend du grade, devient un adversaire farouche du général De Gaulle, « le Grand Charles » comme le surnommait Pierre Clostermann, pilote de chasse, Héro pour de vrai de la France Libre. Afin de gagner les cœurs, l’ex président des roses poussa la duplicité jusqu’à organiser son propre attentat… lamentable.

Ensuite les magouilles financières cautionnées pour financer le parti qui valurent à un de ses lieutenants (Emmanuelli) d’écoper à sa place, l’attentat raté qui valu une augmentation des importations de mouton néo-zélandais, j’en passe et de plus médiocres.

Alors, pour ce qui me concerne, je trouve l’héritage un peu lourd pour prétendre rassembler les gaullistes, qui s’ils ne sont pas nécessairement tout blancs (cessons d’être naïfs trente secondes s’il vous plait), n’en représentent pas moins une certaine idée de la France.


La Croix de Lorraine se mérite, elle brille du symbole des gens dévoués à leur patrie, allant parfois jusqu'au sacrifice ultime. Elle veille ainsi sur le repos de leurs âmes dans les cimetières oubliés de nos banlieues et de nos campagnes. Vision certainement romanesque, peut être un rien naïve, oui, j'avoue, mais une chose est sûre : elle n’est pas un pin's que l’on épingle au revers de la veste...

Elle représente pour certains, dont je suis, le symbole d’un idéal de justice, de dévouement à son pays, une certaine idée de la grandeur de la France, sans verser pour autant dans le nationalisme idiot. Détail parmi d'autres : combien d’anciens élus de la République ont-ils renoncé à leur pension d’après mandat ?

Un seul, Charles De Gaulle, partant du principe que le service à la France, lorsqu'on décide de l'embrasser, est un devoir, pas un métier.


Alors Ségolène, toujours prête au sacrifice ?

Arrête avec la démagogie, accepte ta défaite une fois pour toute, engage-toi pour tes idées si ça te chante, mais fais-le avec sincérité ; les hypocrites, moi, je me soulage dessus.


A+



11/08/2011
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