AGACEMENTS

AGACEMENTS

2019, ANNÉE DE LA MEUF

Salut mes canards,

 

2019 agonise doucement dans les soubresauts de la grogne sociale, je ne reviendrai pas là dessus. Rappelons nous simplement, qu'en ce 24 décembre, nous commémorons la disparition de Godefroid II dit "le barbu", Duc de haute et basse Lotharingie, Margrave d'Anvers et de Toscane et comte de Verdun. Ce trublion en armure s'illustra par sa rébellion vis à vis de l'empereur Henri III qui lui refusait terres et tires de noblesse, encore des histoires de succession. Il s'ensuivit nombre de batailles perdues dont une contre un gamin de 10 ans, Gérard de Lorraine, frère cadet de l'empereur. Il sera également excommunié après le saccage de la cathédrale de Verdun en 1047.

Ce mec est l'illustration parfaite de la loose congénitale, où comment casser ses jouets de Noël par le truchement d'une ambition et d'une soif de pouvoir débordantes. Il sauvera les meubles en Italie en intrigant avec le pape du moment avant de passer l'arme à gauche en 1069.

Quel rapport me direz vous entre cet inconnu oublié de l'histoire et l'actualité d'aujourd'hui ? Aucun, décontractez-vous. C'est juste pour faire mon intéressant.

En revanche, je veux ici adresser louanges et félicitations pour notre système judiciaire qui s'est enfin occupé des BALKANY, petits marquis Levalloisiens, justement condamnés pour fraude fiscale et blanchiment.

C'est à mon sens la meilleure nouvelle de l'année. Si ce couple n'a certes pas le monopole de la magouille et de la fraude, d'autres sont certainement plus capés qu'eux, je ne peux que me féliciter de les voir finir derrière les barreaux. Depuis trop longtemps j'étais irrité par l' arrogance affichée qu'ils ont encore, un je ne sais quoi, de "je m'en mets plein les fouilles et je t'emmerde" affiché sans aucun complexe. Il était temps d'y mettre un terme. Sans faire mon moraliste de base, on ne peut bafouer impunément la République sans payer un jour l'addition. L'exemple n'est ici qu'exception, j'espère seulement que quelques fins limiers sauront débusquer d'autres malfaisants politicards afin d'épurer un tant soit peu les bancs des élus de la Nation.

En second lieu, je ne comprends pas l'attachement des levalloisiens à leurs personnes. Indépendamment  du fait que Levallois est devenue en quelques décennies une ville bourgeoise et bien pensante, j'y vois la limite de notre système démocratique où le magistrat local achète ses mandats auprès d'un électorat lui même corrompu par les largesses de ce dernier : "vote pour moi et je valorise ton patrimoine. En contre partie, ferme les yeux sur mes écarts". Hypnotisé par son intérêt personnel, le peuple perd raison et sens des valeurs.

La démocratie n'est pas un business. C'est par ce type de dévoiement que nous verrons un jour resurgir les ordres noirs. 

Plus largement, je me demande dans quelle mesure nous ne devrions pas assujettir le droit de vote au niveau de QI ? Le travers de la démocratie, c'est que même les abrutis congénitaux votent. La voix du plus fin philosophe a le même poids que celle du dernier des mono-neurone.

J'en veux pour preuve quelques citations de Georges FRECHE, ancien maire de Montpellier, disparu depuis mais issu de la même vaine que les BALKANY :

"Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse.

 

"Les cons sont majoritaires, et moi j'ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les engrener, j'engrène les cons avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc... ça a un succès de fou [...] les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie."

 

"N'est-ce pas le B-A-BA de la politique ? Les 2 premières années vous devenez maximum impopulaire, vous leur tapez sur le claque bec, ah salop le peuple aura ta peau. Moi je dis cause toujours, je vous emmerde. Ensuite 2 ans vous laissez reposer le flan, vous faites des trucs plus calmes. Et les deux dernières années, plus rien du tout, des fontaines, des fleurs, et des bonnes paroles : je vous aime."

 

Quand est-ce qu'on élève le niveau ?

 

A+


24/12/2019
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MELANCHON ÉTOURDI

Salut mes canards

 

Qu'elle est agitée cette fin d'année ! 

Entre réforme des retraites, grève à rallonge et commentaires acerbes de nos politicards professionnels, on en oublierait l'impact carbone des mouvements sociaux. 

Eh oui ! La quasi-absence de transports en commun en IdF, nous amène, moutons que nous sommes, à choisir des moyens de transport alternatifs. Pour ma part, j'ai opté pour la voiture, la perspective de me taper 100 KM quotidiens à vélo n'ayant reçu que peu de grâce à mes yeux.

 

Le marasme du moment et la grogne aidant, notre estimé Président a annoncé ce week-end dernier son choix de renoncer à sa statutaire retraite  présidentielle, histoire de montrer l'exemple du sacrifice. Oh, je ne vais pas pleurer, mais bon, ne boudons pas notre plaisir.

En réaction à cet élan de générosité spontané, le "tribun" de LFI a réagi hier sur BFM en lançant ces propos :

 "Je ne peux pas m'en passer (ndr : de ma retraite) et je n'ai pas gagné de manière indigne cet argent. J'ai cotisé toute ma vie", "les seigneurs, les très riches, les importants peuvent se permettre ce genre de libéralité".

Il indiquait également ne pas savoir combien il toucherait in fine lorsque le moment (tant espéré ?) serait venu de faire valoir ses droits. 

A la suite de ces déclarations, le questeur de l'Assemblée Nationale, Florian Bachelier lui apporte la précision : 8500 € mensuels compte tenu du cumul des 62 années de mandat. Pas mal, pour une belle carrière politique :

  • Sénateur de l'Essonne en 1986,
  • Adjoint au maire de Massy,
  • Conseiller général de l'Essonne puis président délégué du conseil général.
  • En 2000, ministre délégué à l'Enseignement professionnel dans le gouvernement de Lionel Jospin 
  • Sénateur de 2004 à 2010.
  • Député européen de 2009 à 2017.
  • de juin 2017  à aujourd'hui député de la 4e  circonscription des bouches du Rhône.

 

Compte tenu de ce parcours, le commun comprendra aisément la volonté farouche de ce combattant du peuple à défendre ses acquis. L'ensemble de ces fonctions étant soumises à ce jour à des régimes de retraite spécifiques qui, si l'on en croit les déclarations de notre 1er ministre, ne seront plus une fois la réforme entrée en vigueur.

 

C'est un peu aisé Mr Mélanchon de donner des leçons de morale aux nantis. Pleurer sur la condition des prolétaires du haut de vos mandats cumulés ne semble pas vous poser de problème.

Avez vous seulement une idée de ce qu'est le travail en usine ou sur les chantiers ?

Connaissez-vous seulement les conséquences squelettiques des travaux de manutention ?

Touchez vous seulement du doigt l'angoisse des fins de mois qui commencent le 5 ?

J'en doute fort.

 

En vérité, je suis las des donneurs de leçon de tous poils, qu'ils soient fascistes rouges ou noirs, socialo-décadents ou droitistes déchus. Notre Président, aussi parvenu soit-il à vos yeux,  propose un mode de fonctionnement différent pour redresser la barre.  "La folie est de se comporter toujours de la même manière et de s'attendre à un résultat différent" disait Albert Einstein. Et vous, qu'avez vous fait pour faire bouger les lignes depuis toutes ces années passées à vos mandats ?

 

Pour ma part, je ne reprocherai pas à un élu quel que soit son niveau, de tenir ses promesses, encore moins de travailler différemment lorsqu'un système ne fonctionne pas. Pour mémoire, en 2,5 ans, la France a perdu 1 point de chômage. Même s'il est imparfait, je dois pour ma part admettre, contre toutes mes préventions, que j'aime bien ce Président là.

 

A+

 


23/12/2019
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GROGNE COMEDY

Salut mes Canards,

 

Depuis des mois, les hordes syndicales appelaient à la grève contre la réforme annoncée et promise des retraites. Force est de constater que la mobilisation, du moins dans les premières heures fut au RDV. Pas moins de 800 000 personnes au niveau national pour descendre dans la rue et manifester son mépris courtois pour ce projet gouvernemental.

 

Soit. Analysons cependant le fond du mécontentement populaire, sur quoi Marcel râle-t-il ?

Qu'a-t-il à perdre ?

Difficile de répondre dans la mesure où pour le moment et pour encore quelques heures, notre gouvernement n'a rien annoncé de concret sur les modalités pratiques de cette réforme et ses conséquences. Chacun y va de son commentaire, de ses spéculations, de ses scénarii catastrophe sur l'avenir improbable de ses vieux jours.

Comme si cela ne suffisait pas, les journalistes alimentent le débat en tendant micro et objectifs de caméra aux plus gesticulants des syndicalistes pour bien montrer que de toute façon, y a pas moyen, cette réforme on n'en veut pas, que les gens à Matignon et à l'Elysée, c'est rien que des coquins qui veulent faire de la casse sociale et que puisse que c'est ça, on va bloquer le pays pour bien montrer qu'on n'est pas d'accord...

 

Mais pas d'accord sur quoi ?

Sur le contenu de la réforme ?

Sur ses modalités d'application ?

Sur les populations concernées ?

Sur l'âge de départ ? 

Difficile de répondre, dans la mesure où rien n'est encore annoncé. Cette grève se base sur... du vent, des gesticulations aussi vaines que ridicules.

 

Alors si c'est pas sur le contenu, c'est peut être sur le principe même de la réforme qui vise à uniformiser tous les régimes (42 cohabitent à ce jour) en un seul. Là, bien sûr, certains y voient la perte de certains avantages par un alignement forcé sur un régime général qui ne supporte aucune exception. Et les exceptions sont nombreuses. Touche pas à mon bas de laine ! 

Pour les plus radicaux, discuter de certains sujets c'est comme remettre en cause la religion, l'existence du très Haut, blasphémer son Saint Nom, commettre l'irréparable en osant imaginer un seul instant que l'on puisse faire ou croire différemment. Mes acquis sont par définition les tables de la loi, gravés dans le marbre, intouchables et sacrés.

 

Je me marre. Ceux là, je les laisse volontiers sur le côté de ma route. Ils ont oublié que depuis 1945 la société a évolué, que la démographie est changeante, que les générations qui passent n'attendent pas forcément la même chose du travail et que les projets de vie vont peut être au-delà même des projets de retraite. L'existence ne s'arrête pas avec la cessation d'activité. je ne cesse pas d'exister parce que je ne travaille plus.

Mais travailler au delà de 65 ans, ce n'est pas sale si c'est un choix. Tout le monde n'entretient pas nécessairement un rapport sacrificiel avec le travail.  J'ai le droit d'être passionné et de ne pas m'arrêter.

Ma génération ne vit-elle que pour sa retraite ? Quel manque de perspective ! La retraite est un passage vers autre chose, il n'y a de limite que l'imagination pour gagner sa croûte. Pour ma part, je ne regarde pas l'Überisation de la société avec un mauvais oeil mais plutôt comme une opportunité d'arrondir mes fins de mois si besoin en était.

 

La réforme mes Canards, elle est déjà bouclée depuis des mois, elle se discute dans les couloirs feutrés des ministères avec la complicité des syndicats qui te vendent en ce moment un combat de façade pour te laisser croire en un espoir de retour en arrière.

Marché de dupe pour sauver les apparences. La pièce est bien jouée, la mise en scène impeccable avec dans le rôle des méchants la CGT et SUD et dans celui des gentils la CFDT, l'UNSA et la CFTC. Ces derniers représentant l'espoir d'un assouplissement du mouvement vers un retour à la normale, du moins dans les transports publics.

 

Si tu veux une retraite confortable, parce qu'après tout, tu as le droit de n'avoir que cette seule ambition, alors mets des sous de côté au lieu de dépenser des fortunes en I-merdes. Réfléchis à tes modes de consommation pour te laisser des marges aux fins de bas de laine.

Pour moi, la retraite c'est un nouveau départ vers mes projets de vie, pas une lente pente tranquille vers un trépas programmé.

 

A+

 


11/12/2019
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INSOUMIS HYPOCRITES

Salut mes canards !

 

Le temps a passé et notre fromage national a dû faire place à un petit jeune de son entourage pour mettre en place les réformes que lui-même n’a pas eu le courage d’entreprendre. Reconnaissons qu’en la matière, il a fait fort le poulain. Pour une fois, on peut difficilement lui reprocher de ne pas mettre en œuvre son programme annoncé au printemps.

 

 

Le petit Manu, nous a vendu une autre manière de voir la gouvernance de l’Etat avec avant tout un pragmatisme dans les décisions au service de l’efficacité des mesures prises. Alors oui, il tranche dans le vif, tâche de faire bouger les frontières et de relancer une machine France endormie sous des décennies de laisser-aller coupable dans la gestion des affaires du pays. Là où Marianne s’empâtait doucement, il lui fait bouger son popotin pour reprendre de la vigueur. Contre toute attente, je dois bien reconnaître qu’il me plait bien le petit Manu, malgré ses approximations de campagne électorale.

 

 

Son approche déconcerte, fait exploser la concurrence. La droite traditionnelle se tire une balle dans le pied en pleine élection présidentielle et se cherche un nouveau patron susceptible de lui redonner un sens. La gauche, explosée en vol faute d’unité, s’éparpille aux quatre vents, sacrifiée sur l’autel de ses scandales et de ses visions ineptes d’un autre temps. Le coup des 35h00 a déjà été fait, alors on tâche de vendre maladroitement un revenu universel pour tout le monde… sous conditions de ressources. Cherchez l’erreur. Solférino est bradé au plus offrant, Hamon s’en va bouder, lâché qu’il fut par son parti en pleine élection… La Le Pen se grille comme une grande en plein débat. Bref du pain béni pour le nouvel occupant de l’Elysée.

 

 

Sortant de la masse, la France Insoumise se veut, elle aussi, différente des autres… mais pas trop. C’est la France de la contestation, de ceux qui refusent l’ordre établi, des idéologues mis sur la touche par le truchement de l’évolution de la société,  des mentalités, de ceux, aussi, profondément dégoutés de s’être maintes fois fait trahir par de pseudos leaders de gauche plus arrivistes que convaincus par les idéaux de Jaurès. C’est la France qui râle pour un oui ou pour un non, qui parfois prête à rire quand ses élus et autres porte-paroles sont pris la main dans le sac de la tromperie ou de la faute morale. Pas facile de prôner le social et de se l’appliquer à soi-même ! La GARRIDO en a fait les frais et a dû déménager des HLM de Paris vers la Seine St Denis avec son CORBIERE de compagnon où ils ont pu trouver un autre logement. Au fait, CORBIERE, n’est-il pas élu de Seine St Denis ? Surprenant en effet la facilité de retrouver un logement en ces périodes de pénurie de biens sur le marché. Mais bon… peut-être ont-ils eu de la chance avec le marché privé.

 

 

Marché privé qui ne plait d’ailleurs pas à une autre élue de LFI, Danielle SIMONNET qui elle, n’entend pas quitter son logement géré par la ville de Paris. Ce n’est pas à proprement parlé un logement social mais il reste néanmoins géré par la ville de Paris à des loyers 30 à 40% inférieurs à ceux du marché. Justifiant sa position, elle déclare "Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière". Dans le genre mauvais foi, difficile de rivaliser.

 

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On sait la gauche hostile à toute forme d’enrichissement, surtout lorsqu’il a pour origine les propriétaires-nantis-capitalistes-exploiteurs-des-masses-sans-aucun-cœur, en oubliant, excusez du peu, que pour en arriver là, il leur aura fallu souvent trimer toute une vie pour se constituer un capital immobilier. Les fourbes !

Non, elle ne veut pas enrichir un cochon de proprio privé, elle préfère faire des économies sur son propre budget logement quitte à griller la politesse aux 120 000 demandes en liste d’attente de gens VRAIMENT dans le besoin. C’est une certaine idée de la gauche, faite de discours égalitaires, de morale dégoulinante de larmes sur le malheur des autres, mais qui, de retour à la maison, fait fi de tout cela pour vivre dans son confort « petit bourgeois » pour reprendre une expression très répandue dans les rangs de la France Insoumise. La Droite, c'est l'inégalité dans la répartition des richesses. Et la gauche ? Bah c'est l'égalité dans la répartition de la pauvreté... sauf pour elle!

 

 

Les bobos de Paname ont encore de beaux jours devant eux, ne venez pas pleurer devant moi sur le sort des sans-abris, la nausée me gagne.

 

 

A+


27/10/2017
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AMITIE ENTRE LES PEUPLES

Salut mes Canards !

 

De la part de ma collègue Jessie :

 

Jacob le juif et Hans l'allemand se réconcilient.

On peut donc dire qu'il se rabibochent !

 

 

A+


21/09/2017
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