AGACEMENTS

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INSOUMIS HYPOCRITES

Salut mes canards !

 

Le temps a passé et notre fromage national a dû faire place à un petit jeune de son entourage pour mettre en place les réformes que lui-même n’a pas eu le courage d’entreprendre. Reconnaissons qu’en la matière, il a fait fort le poulain. Pour une fois, on peut difficilement lui reprocher de ne pas mettre en œuvre son programme annoncé au printemps.

 

 

Le petit Manu, nous a vendu une autre manière de voir la gouvernance de l’Etat avec avant tout un pragmatisme dans les décisions au service de l’efficacité des mesures prises. Alors oui, il tranche dans le vif, tâche de faire bouger les frontières et de relancer une machine France endormie sous des décennies de laisser-aller coupable dans la gestion des affaires du pays. Là où Marianne s’empâtait doucement, il lui fait bouger son popotin pour reprendre de la vigueur. Contre toute attente, je dois bien reconnaître qu’il me plait bien le petit Manu, malgré ses approximations de campagne électorale.

 

 

Son approche déconcerte, fait exploser la concurrence. La droite traditionnelle se tire une balle dans le pied en pleine élection présidentielle et se cherche un nouveau patron susceptible de lui redonner un sens. La gauche, explosée en vol faute d’unité, s’éparpille aux quatre vents, sacrifiée sur l’autel de ses scandales et de ses visions ineptes d’un autre temps. Le coup des 35h00 a déjà été fait, alors on tâche de vendre maladroitement un revenu universel pour tout le monde… sous conditions de ressources. Cherchez l’erreur. Solférino est bradé au plus offrant, Hamon s’en va bouder, lâché qu’il fut par son parti en pleine élection… La Le Pen se grille comme une grande en plein débat. Bref du pain béni pour le nouvel occupant de l’Elysée.

 

 

Sortant de la masse, la France Insoumise se veut, elle aussi, différente des autres… mais pas trop. C’est la France de la contestation, de ceux qui refusent l’ordre établi, des idéologues mis sur la touche par le truchement de l’évolution de la société,  des mentalités, de ceux, aussi, profondément dégoutés de s’être maintes fois fait trahir par de pseudos leaders de gauche plus arrivistes que convaincus par les idéaux de Jaurès. C’est la France qui râle pour un oui ou pour un non, qui parfois prête à rire quand ses élus et autres porte-paroles sont pris la main dans le sac de la tromperie ou de la faute morale. Pas facile de prôner le social et de se l’appliquer à soi-même ! La GARRIDO en a fait les frais et a dû déménager des HLM de Paris vers la Seine St Denis avec son CORBIERE de compagnon où ils ont pu trouver un autre logement. Au fait, CORBIERE, n’est-il pas élu de Seine St Denis ? Surprenant en effet la facilité de retrouver un logement en ces périodes de pénurie de biens sur le marché. Mais bon… peut-être ont-ils eu de la chance avec le marché privé.

 

 

Marché privé qui ne plait d’ailleurs pas à une autre élue de LFI, Danielle SIMONNET qui elle, n’entend pas quitter son logement géré par la ville de Paris. Ce n’est pas à proprement parlé un logement social mais il reste néanmoins géré par la ville de Paris à des loyers 30 à 40% inférieurs à ceux du marché. Justifiant sa position, elle déclare "Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière". Dans le genre mauvais foi, difficile de rivaliser.

 

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On sait la gauche hostile à toute forme d’enrichissement, surtout lorsqu’il a pour origine les propriétaires-nantis-capitalistes-exploiteurs-des-masses-sans-aucun-cœur, en oubliant, excusez du peu, que pour en arriver là, il leur aura fallu souvent trimer toute une vie pour se constituer un capital immobilier. Les fourbes !

Non, elle ne veut pas enrichir un cochon de proprio privé, elle préfère faire des économies sur son propre budget logement quitte à griller la politesse aux 120 000 demandes en liste d’attente de gens VRAIMENT dans le besoin. C’est une certaine idée de la gauche, faite de discours égalitaires, de morale dégoulinante de larmes sur le malheur des autres, mais qui, de retour à la maison, fait fi de tout cela pour vivre dans son confort « petit bourgeois » pour reprendre une expression très répandue dans les rangs de la France Insoumise. La Droite, c'est l'inégalité dans la répartition des richesses. Et la gauche ? Bah c'est l'égalité dans la répartition de la pauvreté... sauf pour elle!

 

 

Les bobos de Paname ont encore de beaux jours devant eux, ne venez pas pleurer devant moi sur le sort des sans-abris, la nausée me gagne.

 

 

A+



27/10/2017
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