AGACEMENTS

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ROCARD ME PIQUE MON JOB !

Salut mes canards !

 

C’est la fin des vacances et chacun fait sa petite rentrée, tranquillement. On prépare les cartables, on taille les crayons, même à Saint Claude où la taille est un art qui se transmet de bouche à … oreilles ! A quoi pensiez-vous bande de cochons ?!


C’est aussi à cette période que nos « chers » personnages politiques  en profitent pour aiguiser leur langue de bois, préparer leurs discours vides de sens et s’exercer à la vanne facile. Mais il en est un qui, faute d’avenir politique, n’hésite pas à dire des choses qui fâchent, c'est-à-dire qu’il nous livre son opinion a priori sans calcul. Je dis « sans calcul » mais je reste prudent néanmoins, car là aussi on n’est jamais à l’abri d’un revirement de situation. Les vieux routards de la politique sont habitués à l’habile exercice de retournement de veste et on peut toujours craindre que les propos tenus hier ne le fussent finalement que pour savonner la pente de tel ou tel candidat à l’investiture des roseraies au profit d’un autre.


Je veux parler ici de Michel ROCARD, vieux briscard de la politique de la Ve, ancien premier ministre du fossoyeur de la République à la carrière contrariée par ce dernier. Il n’en reste pas moins un personnage qui aura marqué à gauche, comme d’autres à droite. Eternel Poulidor des urnes, il n’aura pas réussi à atteindre les plus hautes marches du pouvoir. Peut être pas assez intriguant le personnage ? Allez savoir ! D’autres se sont chargés en leur temps de l’enfoncer.

En attendant, il a acquis avec le temps et un relatif silence une stature « d’homme sage de la gauche », en tout cas, c’est ainsi que je me le représente. Détaché des combats fratricides qu’il contemple avec, j’imagine, un certain amusement, il n’en reste pas moins critique sur les chances des uns et des autres d’accéder à la magistrature suprême. Se déclarant même prêt à travailler avec tel ou tel. Soit, on se place, des fois que…


Sauf que le petit Michel ne souhaite pas se compromettre avec n’importe qui. Lorsqu’on l’interroge sur son intention de travailler avec Ségolène, il tir un boulet rouge : "J'espère que non parce que je ne crois pas à ses capacités pour cette fonction et je pense qu'elle ne sera pas élue". Et comme pour confirmer, il enfonce le clou lorsque le journaliste de service lui rappelle que l’intéressée se voit bien gagner, il balance avec ce que j’appelle une certaine maestria : "Nous sommes dans une société de libre expression, le droit de dire n'importe quoi est un droit fondamental de la personne humaine".


Là, moi, je dis bravo mon petit Michel, je n’aurai pas trouvé mieux. Je dis cela sans haine vis-à-vis de la destinataire de ce trait d’esprit (quoi que…), mais j’avoue que les bons mots, lorsqu’ils sont bien placés, c’est comme la dernière note d’une symphonie, ça parachève l’œuvre et tout est joué, pas la peine d’en rajouter.

Mais n’en fait pas trop mon petit Michel, parce que si tu prends ma place qu’est-ce que je vais raconter moi dans les pages de ce blog ? Aller, sans rancune, tu m’as bien fait rire !


A+



30/08/2011
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