AGACEMENTS

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NOYEUX JOËL

Salut mes canards !

 

Oh, comme il s'annonce jouli ce bôh nowel !

Oh, comme elle est belle la neige qui fait rien qu'à étendre son blanc manteau !

Oh, comme j'ai hâte de me retrouver avec les miens en train de niaisement fêter la naissance d'un agitateur public qui depuis qu'il a été rappelé chez son Papa que c'est le bazard dans le monde avec les gens qui croient pas pareil !

 

Oui, bon, je sais, vous allez encore dire que je fais du mauvais esprit, que "a pas bien de dire des vilaines choses sur Noël". OK OK ! c'est bon n'en rajoutez pas !

Simplement j'en ai marre de tout ce battage autour des festivités de Noël. Pourquoi faut-il nous rebattre les oreilles à grand coup de marketing sur la nécessité absolue de s'offrir des cadeaux pour se prouver tous les débordements d'amour que l'on a pour son prochain ?

Parce que Noël c'est la fête de l'amour !


Ah bon, je croyais, ignorant que je suis, que c'était la St Valentin. Au passage, voyez dans les Archives de ce blog ce que j'en pense de celle-là...

Mais non, on te parle de l'amour universel, celui qui unit tout le monde.

Ah bon. D'accord, on va dire que c'est ça donc... ok, je m'écrase... oui mais... l'Amour, le vrai celui qui se ressens jusque dans les trippes pour sa dulcinée, son Valentin, son gamin ou sa gamine, il va bien au-delà de l'aspect matériel n'est-ce pas ?

Non, parce que je me souviens, par exemple que mes grands parents maternels étaient plutôt des gens sans le sous, et que malgré tout cela leurs enfants, dont ma chère mère, se sentaient infiniment fortunés, enrichis, nantis, débordants d'opulance... dans leur coeur.

Et puis j'ai connu des rejetons de bons bourgeois balsaciens qui eux ont fini tellement triste qu'ils ont crevé du manque de la chose la plus essentielle que leurs parents avaient oublié de leur donner : l'amour.

 

Alors pour eux, je voudrais -modestement- essayer de donner un petit bout de sourire en vous racontant LA VRAIE HITOIRE DE JESUS-CHRIST, ou l'évangile selon moi-même.

 

Avant de me lancer dans ce récit, je tiens à rassurer les cathos :

 

1/ Je méprise toutes les formes d'intégrisme : religieuses de toutes confessions, politiques et militantes.

2/ Ce que j'écris là c'est pour faire rire (cf. "les émois de l'humour")

3/ Si ça ne vous plait pas...

 

L'Evangile selon VEVERT

 

Il était en Palestine un charpentier un peu benêt qui s'appelait Joseph, comme mon grand père, mais c'est une coïncidence.

L'était pas ben malin le bougre mais c'était un gars courageux, bosseur, amoureux du travail bien fait et de la petite Marie.

Il disait que la nuit les étoiles ne parlaient que d'elle, qu'avec ses petites manies il y avait plein de roses partout...

La Marie elle, elle avait comment dire, une certaine réputation... L'avait pas froid aux yeux la bougresse, un rien manipulatrice, démerdarde comme pas deux, elle trouvait toujours le moyen de se sortir des sales affaires dans lesquelles elle trempait.

Mais bon, un jour elle se dit qu'il faudrait peut être arrêter les bêtises et se ranger et comme le Joseph avait un beau métier qui pouvait rapporter du cash, ma foi, il ferait un bon mari. Ils s'unirent donc.


Mais la chair est faible et la Marie s'envoyait en l'air à valseuses rabattues pendant que son niais de mari bossait comme un damné. Il suffisait de lui dire où se coucher et en avant Fernand pour la gaudriole. D'où l'expression célèbre de nos jours...

 

Ouais, mais y avait pas la pilulle à l'époque, Simone n'avait pas encore réchappé des camps de la mort du père Adolph (un mec naze celui-là) et donc ce qui devait arriver advint. La Marie, au mois de mars, elle a pas vu venir (romantique non ?).

C'était la cata, parce que son mari pouvait ainsi la répudier et elle se voyait pas revenir aux affaires.

Elle lui inventa donc un bobard ensangloté, genre il y a un Ange, Gabi qu'il s'appelle, qui lui a dit qu'elle venait d'être fécondée par Dieu lui même parce qu'il s'était pas retiré à temps, et que du coup elle avait un polichinel dans l'tiroir... Le Joseph, lui il était croyant à donf', et amoureux je vous dit pas. Il a tout gobé l'abruti.

Sauf qu'au village, les gens n'étaient pas dupes, le pov' Joseph il passait pour un naïf et quand sa femme devint un peu grosse, il les chassèrent tous les deux, sympas les voisins !

 

Manque de bol, ce 25/12/0000, il n'y avait pas une maternité de libre, rapport à une récente réforme du ministère de la santé. Alors la Marie et le Joseph ils ont fait avec les moyens du bord et sans péridurale dans l'étable du coin. Je vous dis pas les conditions d'hygiène !

Il y avait sur place 3 vétérinaires qui donnèrent un coup de main après s'être occupé d'un âne et d'un boeuf pour aider à la délivrance. Non, sérieux, elle a morflé la Marie ce soir-là.


Jésus était né.

 

Et puis bon, la vie a continué son bonhomme de chemin et le Jésus il a grandi, éduqué par maman. Il a appris le métier de papa (le terrestre) mais il était un poil tire-au-flan le nazaréen. Bosser 12h00 par jour avec des échardes dans les doigts, c'est pas marrant. Et puis le daron, l'est bien gentil mais il est un peu bas  de plafond tu vois ?

Alors il se dit qu'il pourrait monter une secte où les adeptes bosseraient pour lui et le nourirraient. Sa mére lui raconta alors comment elle avait embourbé le Joseph avec ses histoires d'Ange et tout le toutime.

Comme il était beau parleur le Jésus, il exploita le filon : il se proclama fils de Dieu, monta son fan club, sa garde rapprochée et s'en alla prêcher avec les potes en fumant des trucs de baba-cool.

 

Ouais, mais le business marchait tellement bien que ça faisait de l'ombre aux religieux locaux.

"Qu'est ce que c'est ce morveux qui marche sur nos plates-bandes ? Mais il nous pique des parts de marché ce mec."


Alors forcément, il sont allés voir le César local, Ponce Pilate, qui leur a dit en substance "Démerden sie sich, moi je m'en lave les mains, mais il me faut un gars à crucifier pour demain histoire d'amuser le peuple".

Du pain bénit, y a qu'à envoyer l'autre là, le fils de charpentier, en plus la poutre ça lui rapellera papa.


Et c'est comme ça qu'à force de la ramener, le fiston s'est trouvé pris à son propre jeu. Une fois mort, ils l'ont mis dans un tombeau en pierre.

Sauf que les disciples se sont dit que ce serait trop bête d'en rester là, que le filon était trop bon. Alors ils ont nuitemment enlevé le corps après avoir soudoyé les gardes et ont  fait croire au petit matin à une résurection.

Le mythe était né et le business court toujours.

 

Bonnes fêtes

 

A+

 

 



18/12/2010
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